Paul Smart, le début de la légende ducatiste
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Vidéo: Paul Smart, le début de la légende ducatiste

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Vidéo: Bike World Dream Rides | Ducati Paul Smart 1000LE 2024, Mars
Anonim

Chaque légende a un début et parfois une fin. La trajectoire d'une petite usine de Bologne dans un grand championnat comme celui de Superbike est depuis longtemps passée de simples chiffres à une victoire synonyme de victoire. En 2003, une partie de cette légende s'est reflétée dans une moto. Ducati Paul Smart 1000LE, mais pourquoi Ducati nommerait-il l'une de ses motos les plus exclusives d'après une personne ? Paul Smart, ¿ qui est ce type qui mérite une reconnaissance à Borgo Panigale que ni Troy Bayliss ni Carl Fogarty n'ont ? Pour répondre à ces questions, il faut fermer les yeux pour remonter le temps à la recherche d'un des moments les plus glorieux qu'ait connu la marque italienne: la course de Imola 200 de 1972.

Peut-être qu'avant de lire cet article, cela ne semblera pas si glorieux ou si bon compte tenu des titres mondiaux que la marque a collectés pendant cette période mais, je vais vous dire quelque chose, de quoi nous rappelions-nous les Espagnols lorsque notre équipe semblait être bâillonnée ? Justement, nous avons été ravis du 12-1 qu'en 1984 nous avons endossé contre Malte dans un match angoissant. De la même manière, l'exploit que Paul Smart a réalisé à l'époque des boîtes de nuit est resté dans la mémoire de tousDes mordus de la mécanique au créateur de ce nouveau L-twin, Fabio Taglioni.

Paul était aux États-Unis pour courir pour l'équipe Hansen Kawasaki, où il gagnait sa vie comme il le pouvait avec un salaire de 12 000 $ par an. Alors, quand sa femme l'a appelé pour lui dire que Ducati le voulait à Imola et qu'il recevrait un paiement de 500 livres, qu'il ait gagné ou perdu. Il n'hésita pas et, sans même savoir où était la ville italienne Il a volé d'Atlanta à Londres pour prendre un vol à destination de Milan. La fatigue d'un tel voyage a fait des ravages.

Les pieds en Italie, ils l'ont emmené sur le circuit de Modène où se sont réunis des mécaniciens, des ingénieurs –dont Fabio–, des fans et une longue liste de personnels pour ne rien rater. Ce qui est certain, c'est que que Ducati a déçu le pilote Eh bien, ça ressemblait à tout, sauf à une moto de course. Plusieurs détails ont attiré l'attention de Paul, comme la longueur de l'empattement anormalement long et le détail du chevalet.

Disproportionné. Ça ne pouvait pas être sérieux. Mais, comme nous l'avons dit, là je traînais Taglioni. Une personne qu'il compare avec Doug Hele, l'homme qui a émerveillé le monde au nom de Triumph, BSA ou Norton. Comme le Britannique, Fabio avait une idée très claire dans sa tête de ce qu'il fallait sur un vélo de course, ça pouvait être étrange, mais la confiance qu'il transmettait a fini par infecter Paul, qui a mis sa confiance en lui et en sa tête. Au début, venant du nerveux japonais à deux temps, C'était très lent car le moteur ne dépassait pas les 8250 tr/min. Même en reliant une courbe à une autre, cela semblait maladroit mais, d'un autre côté, stabilité montrer à grande vitesse a fini par le convaincre.

Franco Farné, directeur de l'équipe, lui a demandé s'il voulait changer quelque chose pour l'adapter à sa juste. Et c'est là que le Roues de rue TT100 Bien qu'ils craignaient que les courses ne durent pas assez longtemps. La poignée des gaz a également été modifiée en raccourcissant sa course afin que le poignet de Paul, endommagé sur la North West 200, n'ait aucun problème. Il venait de terminer la dernière séance quand, alors qu'il emmenait la moto au box, des mécaniciens et des ingénieurs sont apparus en sautant de joie; Il avait dépassé Agostini avec sa 500cc !. Giacomo était imperturbable, pleinement confiant que lui et le MV écraseraient la Ducati.

Jour de course Giacomo Agostini balayait comme prévu tandis que Paul et son coéquipier restaient aux premières loges. Soudain, le MV Agusta de l'italien en a assez dit et la direction de la course est tombée entre les mains de Smart, de sorte que peu de temps après, il a perdu la première vitesse.

Paul Smart sur la Ducati 750
Paul Smart sur la Ducati 750

Avec la pression de penser que l'on pouvait faire faillite à tout moment, il a perdu la place au profit de son coéquipier, Bruno Spaggiari. Mais après quelques tours, il a repris confiance en la moto et a dépassé Bruno. Alors que la fin du procès approchait, je pouvais entendre les voix des fans même au-dessus du bruit des moteurs eux-mêmes. L'euphorie chez Ducati était indescriptible, Fabio Taglioni, Franco Farné et même le directeur de Ducati, Fredmano Sairani, n'ont pas pu contenir l'excitation.

Paul a posé la première pierre loin en compétition, parfois parallèlement à la victoire et parfois un peu plus loin, mais toujours en avance. Car oui, il y a des légendes qui ont une fin, mais celle de Ducati est immortelle et intemporelle.

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